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journal du libraire - Page 10

  • ourson perdu

    Dans la culture celtique les ours ont leur importance comme le montre l'ouvrage Les Celtes sous le regard des Grecs et des Latins, d'Hubert D’Arbois De Jubainville, aux éditions ont la parole

     

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  • marie desplechin

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  • fin de l'histoire

    chronique d'un livre bientôt dans le catalogue

    Bonne ou mauvaise nouvelle, Beaumarchais a quitté le figaro, Assouline n'a rien compris et le point concurrence le figaro madame... Ils attendaient "entre les murs 2" ! Moi, j'attendais rien ou peut-être un autre livre de lui... J'ai aimaisf9c7855393beb0058c1af8b49b8ec08a.gif ce livre pour d'autres raisons que celles que j'avais eu d'aimer "Entre les murs" (paru cet été en poche / folio). Je ne le trouve pas inutile, futile, je n'attendais pas Begaudeau quelque part. Moi, je pense comme Bergounioux qu'un livre est parfois "un coin dans l'ecorce du monde". Je pense que les livres apurent, permette de faire un peu les comptes, comme lui. Qu'une lecture nous sorte parfois de l'anachronisme que nous vivons plus ou moins bien. Comme lui, j'aime lire que "la vie c'est parler ou c'est pas la peine" ou "priver l'Histoire de micro". Maintenant plusieurs années d'Histoire après un 11 septembre.... L'Histoire qui procède de "l'hystérisation des signes". Tous hystériques depuis le 11 septembre..."Chassez l'Histoire, elle revient au galop"... Les manuels d'Histoire et la réalité de l'événement... Nos vies contraintes... L'Histoire nous soumet. Et ceux qui la font ne sont franchement pas très surs. "Mon cul qu'ils savent ce qu'ils font". Dans ce monde : "dans un monde un peu moins que parfait et un peu mieux que nul." L'Histoire, c'est les hommes. "L'Histoire fait les mâles." Et si tout était dans la façon de parler.... Qu'est ce qu'à dit Florence Aubenas quand elle a donné une conférence de presse lors de sa sortie de captivité ? Je connais Florence Aubenas comme vous, comme tout le monde, comme Begaudeau. Sauf que je sais aussi que c'est l'ami de Marie Desplechin (une autre femme), une auteure jeunesse qui compte pour moi, dans ce qu'elle ecrit mais aussi dans ce qui transparait dans ses écrits. Elle aussi, elle parle, pas mal. J'ai pu rencontrer Maylis de Kerangal (une autre femme), une éditrice jeunesse et une fille tellement bien sans micro. J'ai lu Joy Sorman (une autre femme)..
  • chasseur noir roman de Michel Honaker

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  • Soliquiétude

    Le titre d'abord : "Litli soliquiétude". Litli veut dire "petit" en islandais. Soliquiétude : "un état de solitude voulue pour approcher du sentiment de la tranquilité douce de celui qui marche, et fait naître le monde en chemin." Après le titre et sa signification , la page du titre avec sous celui-ci la photo d'une cabane bien singulière.

     

    L'album débute sur une petite chambre magnifique en noir et blanc, incroyable de finesse, de minutie, de goût. Dans son lit, une poupée, un petit personnage. Juste une couleur au mur, la photo d'un paysage magnifique et antédiluvien. C'est le réveil. "Tu marches toujours sur les mêmes lignes". Lignes de pavés disjoints, on continue dans le noir et blanc. Ce petit être a tout le charme d'une histoire sans fin. Quand on est lyonnais, on distingue derrière les Subsistances et les bâtiments qui l'entourent mais on s'en fout un peu de ça. "De l'air entre les pavés". Une phrase énigmatique et fortement symbolique: "Si tu regardes longtemps, même une pierre finit par s'ouvrir." Le texte, très sobre est de catherine Leblanc. Commence donc une fable à la fois très symbolique et très lumineuse. Un éveil. On peut ouvrir les pages en grand et même une chute vertigineuse entre les mêmes pavés ne nous fait plus peur. Nous sommes au seuil de quelque chose. "Là-bas grandit ce que tu ne connais pas." Nous étions au seuil d'un autre monde, pas si loin, sous nos pieds. Cet autre monde vient du fond des âges, grandiose, magnifique, sauvage. "Tu peux aller là où commence le bleu." Juste le vent, la terre vivante. "Regarde, tu fais naître le monde." La naissance à autre chose, l'éveil à la vie, franchir le pas d'une vie, de la 1312576498.jpgcréation. Un récit initiatique dont la lecture est presque écrite en nous, au fin fond ou déjà à la surface du monde et des choses. La plus grande simplicité donne parfois la clé pour nos vies souvent enfermées, stériles. Je vous rassure, c'est bel et bien un livre pour enfant, mais pas n'importe lequel et pas le énième: un petit chef-d'oeuvre! Dernière page, la lumière du jour pénètre dans la chambre colorée cette fois que nous avions vue au début. Ne reste plus au mur en noir et blanc que la photo au début, elle seule colorée. Ce voyage est terminé, sans doute amené par la clarté du jour qui pénétre dans la chambre (et un voyage en Islande pour l'auteur). Litli a été récupéré un jour par Séverine Thevenet qui nous donne cette histoire en images (en photos). Elle veut rendre visible l'invisible, c'est réussi. Catherine Leblanc, auteur du texte, dit de manière très touchante :"Plus je grandis, plus j'écris pour les petits." C'est une première, le libraire est un peu "illuminé" par ce livre. Alors prenez vraiment le temps de le lire en ayant fait un peu de vide avant, si vous en avez l'occasion, ne passez pas à côté comme on le fait trop souvent avec les choses essentielles..
  • Oholiba des songes : roman

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